"Je suis un chevalier du Graal qui a bu la coupe, qui a eu le désir de s'en nourrir, mais qui n'a pas commis l'erreur de s'en saouler. Celà m'a permis d'obtenir, l'épée, la force, pour défendre cette coupe grace à ma puissance.

Comme je savais que l'épée devait être remise à sa place, alors j'ai fini par la reposer ou je l'avais trouvé et là elle est devenue un baton.

Un baton de connaissance sur lequel je m'appuie pour achever mon chemin vers la récompense, vers le denier, vers le soleil"

mercredi 31 août 2011

L'ASCENSION DE L'AME A L'EPREUVE DU QUANTIQUE

Au sujet de " l'échelle de Jacob " et de notre " retour à Dieu ", il nous faut absolument étudier la physique quantique pour comprendre d'où nous venons, où nous sommes en réalité et où nous allons inéluctablement (vers la Lumière) ...
Relativité d'Einstein : La masse varie avec la vitesse ; l'énergie est égale à la masse d'un corps multipliée par le carré de la vitesse de la lumière ; la masse des astres déforme l'espace-temps en y créant une sorte de cuvette qui attire tous les objets qui tombent au fond (les trous noirs sont ainsi des " cuvettes " qui se referment sur elles-mêmes ; ...
Théorie de la Mécanique ondulatoire : A toute particule matérielle (comme un proton, un électron, ...) peut-être associée une onde (la lumière est à fois une onde et un ensemble de particules).
Mécanique quantique et théorie des Champs : Une particule peut-être en même temps ici et ailleurs ; une particule possède un grand nombre d'états possibles pour les grandeurs physiques (comme l'énergie) et elle est simultanément présente dans chacun d'eux ; si on détermine avec précision la position d'une particule, sa vitesse devient complètement indeterminée (et réciproquement). La découverte des anti-particules a amené les théoriciens à envisager des états ou l'énergie n'est pas conservée et où le temps peut donc s'inverser : il en résulte que le principe de conservation de l'énergie de la physique classique et relativiste n'existe plus ... La Mécanique quantique étant en contradiction avec la logique classique, cela débouche sur une négation de la réalité (le monde physique n'est pas réel et il y a à la fois non-séparabilité et non-réalité) ... Dans " Les portes de la perception " (1956), Aldous Huxley précise que les interactions existant entre le cortex et la conscience sont modifiées par la consommation de certaines drogues, ce qui permet au sujet d'accèder à d'autres informations venant directement de la conscience sans avoir subi la reconstruction que leur impose habituellement le cortex ... Il existe bien ainsi un " Moi supérieur " avec lequel la communication a été rompue par l'illusion du monde sensible (hologrammes dûs au cortex) ..
Pour Pribram, la réalité physique n'est qu'une apparence holographique (le cortex jouant le rôle du laser projeté sur le schème d'interférence). Marylin Fergusson commente ainsi cette théorie : " Notre cerveau construit mathématiquement la réalité perçue en interprétant des fréquences provenant d'une autre dimension " (un univers du schème de la réalité première qui transcende le temps et l'espace). Ainsi, de l'autre côté du " mur de la lumière " (au delà de la vitesse de la lumière) existe un autre univers, symétrique à notre espace-temps ...
Feinberg et la théorie des tachyons (particules allant plus vites que la vitesse de la lumière) : Plus la vitesse augmente, plus leur énergie diminue. Si les tachyons existent alors il est également possible d'observer des phénomènes d'inversion temporelle ! La théorie et le calcul basés sur des considérations de mécanique quantique conduisent à admettre que les photons pourraient bien être formés d'une partie " sous-lumineuse " (notre espace-temps) et d'une partie " super-lumineuse " (dixit les scientifiques !). " Vous êtes le temple de Dieu car Dieu habite en vous ... " (I Corinthiens 3 : 16-17) ...
En résumé, il y aurait 3 univers (principaux) : L'univers que l'on perçoit à première vue (le monde " sous-lumineux " ; l'univers des photons (et peut-être des neutrinos), associé au " mur de la lumière ", où le temps et l'espace sont déjà très différents (le temps vécu par un photon serait toujours nul, ni spatial ni temporel) ; et l'univers " super-lumineux " (avec son espace-temps spécifique, qui serait celui des tachyons - ou particules super-lumineuses - allant à des vitesses supérieures à celle de la lumière); cet espace-temps " super-lumineux " est situé à l'extérieur du " cône de la lumière ") ... Le calcul montre également que dans l'univers super-lumineux, l'ordre augmente en permanence ou, pour parler de manière plus précise, l'entropie (le désordre) diminue constamment et la néguentropie (l'information) augmente sans cesse ... Les anti-particules ne seraient quant à elles que des tachyons ayant franchi brusquement le mur de la lumière en devant sous-lumineux ... La CONSCIENCE serait ainsi formée de substance matérielle composée de matière super-lumineuse, d'un champ de matière tachyomique, de particules super-lumineuses situées au delà du mur de la lumière et associées à un espace-temps dont les propriétés spatio-temporelles sont radicalement différentes de celles que nous connaissons. Ainsi, chaque être vivant abriterait en son sein de l'univers super-lumineux qui, avec son champ de matière super-lumineuse aux propriétés inhérentes, représenterait la conscience véritable ...
D'après Eccles : " Le cerveau n'est qu'un détecteur, qu'une machine qu'un esprit pourrait faire fonctionner. Cela suppose que s'il en est ainsi, c'est parce que ces signaux sont très faibles et que nos instruments physiques ne sont pas encore capables de les percevoir ". La propriété capitale de cette conscience super-lumineuse serait d'être en quelque sorte de l'information et de la signification à l'état pur. L'univers super-lumineux serait régi par un principe d'information/signification (la causalité n'ayant plus de valeur à cette échelle) ...
Mais alors, pourquoi la totalité des informations contenues dans la conscience super-lumineuse n'est-elle pas détectée par le cortex ? S'il en était ainsi, l'univers sous-lumineux tels que nous le vivons n'existerait pas. Une condition nécessaire à cette existence est la présence de filtres qui ne laissent passer qu'une toute petite partie de cette information, suivant des séquences causales, de manière à entraîner cette sensation d'écoulement du temps. Ainsi, la " ligne d'univers représentant dans l'espace-temps sous-lumineux la vie d'un être humain de sa naissance à sa mort, sous formes de séquences causales d'évènements, aurait son correspondant exact dans l'univers super-lumineux sous la forme d'une ligne d'univers super-lumineux homologue " ...
Dans l'univers super-lumineux, on peut supposer que ces informations sont distribuées suivant une loi d'affinité et de significations. L'ensemble formerait à proprement parler la conscience totale, qui serait infiniment plus riche que les consciences parcellaires que chaque être vivant abrite en son sein. Mais bien qu'existant dans un temps immobile (de notre point de vue), il y a une constante évolution de cette conscience-matière super-lumineuse vers des état d'information de plus en plus grands. Une partie de ces informations serait projetée, en quelque sorte, dans l'unviers sous-lumineux sous forme de séquences causales percues comme les évènements d'une vie. Le cortex ne serait que le filtre (qui ne laisserait passer que les informations nécessaires à la perception du présent et d'un temps qui s'écoule) ... D'après Fourrier, le cortex aurait donc deux modes de fonctionnement : Un local (spatio-temporel, avec un système de coordonnées arbitraires conduisant à une perception causale de la réalité) ; et une autre (qui serait obtenu par une transformation rapide et conduirait à une perception non-locale et non causale avec l'établissement de corrélations - lors, par exemple, d'extases mystiques -) ...
Dans la Mécanique ondulatoire, toute particule super-lumineuse est associée à une onde (dite " de phase ") qui a une vitesse inférieure à celle de la lumière. Cette onde, et sa fréquence, pourraient (dans certaines conditions) être de nature purement spatiale et non-temporelle (du moins d'un temps de nature spatiale qui appartient à l'univers super-lumineux). Toujours dans certains cas, ces ondes seraient converties par la transformation, non pas en hologrammes, mais en évenements synchronistiques ou correlés de caractère non-local et non-causal, faisant penser à la non-séparabilité (d'après Fourrier). Dans l'espace-temps super-lumineux, c'est l'inverse : Ce sont les ondes (qui seraient dans ce cas sous-lumineuses) qui seraient associées à chaque particule super-lumineuse. Ces dernières s'identifieraient à des interférences (ou " battements ") de ces ondes sous-lumineuses (ces interférences se déplaceraient plus vite que la vitesse de la lumière). Mais, comme le temps et l'espace n'ont plus les mêmes propriétés dans cet autre univers, l'aspect onde ou particule ne serait plus contradictoire. La complémentarité deviendrait identité (l'observateur super-lumineux " voyant " en même temps, et sans contradiction, une particule super-lumineuse être à la fois locale et non locale. Autrement dit : Les deux modes de perception que nous avons, définis pour le cerveau (le mode local et spatio-temporel ainsi que le mode non-local) fonctionneraient en même temps. Ainsi, l'univers sous-lumineux n'est qu'une projection holographique de l'univers super-lumineux qui, lui, est identifié à la conscience totale ...
Toute destinée humaine est une suite de séquences causales arrangée sous forme d'évènements allant du passé vers le futur sur la ligne de l'univers. Dans l'univers super-lumineux, il n'y a plus d'écoulement temporel : Il existe une vision instantanée et non causale des évènements, avec pourtant une évolution vers un état d'information et de signification maximale. Ainsi, il existe aussi bien un déterminisme (dans l'espace sous-lumineux) qu'un libre-arbitre (dans l'univers super-lumineux). Ceux-ci ne s'opposent pas mais sont différents et complémentaires ... Il existe donc, à la naissance de chaque être humain (projetée sur la ligne d'univers constituant la destinée de l'individu) une série d'évènements rangés en séquences causales : Il y a donc déterminisme. Mais quand l'être humain arrive sur sa ligne d'univers devant une certaine séquence causale d'évènements, il a la possibilité de changer cette séquence et de la remplacer par une autre : Cette transformation s'effectuera au niveau de sa conscience super-lumineuse où les évènements sont rangés en informations (c'est à ce niveau que le libre-arbitre existe bel et bien).
Le " Moi-supérieur " (la conscience totale), consituée de matière super-lumineuse, doit persister après la mort biologique d'un être humain. Il ne s'agit pas de survie, mais du simple retour à la réalité fondamentale de l'être. C'est cela... le transfert de la conscience sous-lumineuse vers la conscience globale super-lumineuse ... Les Kabbalistes appelent cela la " Techouva " (le retour à Dieu) alors que le Coran dit : " Dieu est la destination de toutes choses " ... Un certain nombre de cosmologistes considèrent que notre univers sous-lumineux est un trou noir ... ! En exposant ainsi " Le Mythe de la Caverne " (République ; Livre VI), Platon a donné avec 2500 ans d'avance (!) une illustration saisissante de la situation de notre univers (qui a une construction tripartite).
Il semble bien que ce soit la quantité et la densité d'information, mais aussi sa qualité (ainsi que le complexe réseau de significations) qui font la richesse de telle ou telle conscience individuelle. Si nous affectons à cette quantité d'informations et de significations un poids et si ce poids est insuffisant quand la conscience en est au stade lumineux, elle ne pourra s'intégrer au grand fleuve super-lumineux ... D'où, dans les religions, la balance qui doit peser les " âmes " ... Le temps ne se propage pas comme des ondes mais apparaît partout et immédiatement (et relie toute chose). C'est ainsi, par exemple, qu'un grain de blé retrouvé dans un antique tombeau égyptien et qui germe ne serait pas différent de ceux qui ont germé il y a 4000 ans ! Si le temps est effectivement continu (dans le philosophie hindoue, le présent se meut éternellement), alors n'importe quelle altération survenue dans ses propriétés n'importe où sera instantanément décelable partout (c'est pour cela que la télépathie est indépendante de la distance). L'astrophysicien Kozyrev ajoute : " Le temps est mince autour de la cause et dense autour de l'effet " et Charles Muses conclu : " Nous finirons par nous apercevoir que le temps peut être défini comme le suprême type causal de toute libération d'énergie " (le temps affecte la matière, mais l'inverse est vrai aussi). Le temps ne possède aucune signification absolue et sera aussi affecté par la gravité de l'espace (plus on va vite, plus le temps ralenti). En mathématiques subatomiques, une voiture irait même dans la direction opposée si on inversait l'écoulement du temps. On en revient ainsi à la théorie de la relativité d'Einstein : Espace et temps sont liés et donc rien n'est ce qu'il semble être (" Tout n'est qu'illusion "). Il se peut enfin que tous les processus ayant lieu dans les systêmes matériels de l'univers soient les sources alimentant le cours général du temps lequel, à son tour, peut influencer le systême matériel " ...
A la fin DES temps, il n'y aura plus ni temps (Apocalypse 10 : 7) ni espace (Apo. 20 : 11). N'ayez plus peur de rien ...

Joe de Valmaricurt ©